Vue de l’exposition Villa suspendue, Bakery Art Gallery
Du 11 août au 11 sept. 2022
Bakery Art Gallery // Bordeaux
Tous les samedis de l’été (16/23/30//07 – 6/13/20//08)
La Belle Brocante // Cap Ferret
Stanislas Marconi – Christian Pallatier // Invitation réciproque
L’exposition offre une promenade dans la collection d’œuvres multiples, réalisées depuis 1997 par les artistes en résidence au Cneai (Centre national édition art image), en dépôt à la galerie BAG à Bordeaux depuis 2 ans. Cette collection est une trace forte des programmes de recherche, de production et d’édition menés au gré des désirs et des projets des artistes. Ainsi, 252 œuvres signées de 64 artistes sont mises en vente à la Bakery Art Gallery à Bordeaux et à La Belle Brocante au Cap Ferret. Une remise de -15% est accordée pour les BAG DESIGN DAYS, du 25 au 27 août 2022.
Photos de l’exposition Dites 33, Cneai, 2015
Villa suspendue est un remake de l’exposition Dites 33 présentée au Cneai en 2015. La collection Multiples entre en dialogue avec 10 pièces de designers majeurs.
« L’invitation à “faire Villa“ marque la permanence de notre collaboration avec Stanislas Marconi, spécialiste du mobilier d’architecte du 20e siècle, qui nous a prêté dès l’ouverture les Flower Lamp (1968) d’Olivier Mourgue ou encore le luminaire Shogun (1984) de Mario Botta, si bien accordé avec Farine & Eau (1993) de Lawrence Wiener prêtée par le macLYON installée dans la boulangerie » explique Christian Pallatier, co-commissaire de l’exposition et directeur de BAG.
Charlotte Perriand, Appliques à volet, 1962
John Giorno, The Gods We Know We Are Were, 2005
Luigi Colani, Siège Big Zocker, 1970
Vue du stand BAG de La Belle Brocante, 2021
À la galerie à Bordeaux, Villa suspendue propose un intérieur possible alors qu’au Cap Ferret à La Belle Brocante, se dessine un extérieur improbable au bord de l’eau, comme l’était la célèbre « Maison flottante » des Frères Bouroullec sur le site historique du Cneai à Chatou. Panorama des recherches menées par les artistes sur les questions de l’originalité, de l’archive, de la création industrielle, l’exposition ancre l’art contemporain et le design dans l’actualité technologique, sociale et économique.
À ce titre, ces recherches s’inscrivent dans une histoire de l’art en train de s’écrire et inventent de nouveaux repères artistiques et de nouveaux regards. Parmi ces pistes, la question de la gratuité, donne lieu à plusieurs expériences. L’exposition s’efforce ainsi de construire une économie alternative à partir de la tradition bordelaises des “baguettes et cafés suspendus“ qui permet à ceux qui ne peuvent se les payer de profiter de la générosité collective. Ainsi, pour la durée de l’exposition, les visiteurs peuvent acquérir une “œuvre suspendue“ à donner destinée à de jeunes amateurs d’art ou à des étudiants de l’EBABX (de 20 à 500 €).
Avec les œuvres de : Leonor Antunes, Peter Downsbrough, Anne Frémy, Yona Friedman, John Giorno, Jacques Julien et Letaris.
16, 23, 30 -07 // 6, 13, 20 -08 (tous les samedis de l’été)
Dans le cadre de Villa suspendue, BAG présente la collection MULTIPLES du Centre National Edition Art Image cneai= pour la 24ème édition de la Belle Brocante au Cap Ferret.
// UNE INVITATION RÉCIPROQUE //
À la galerie à Bordeaux, Villa suspendue propose un « intérieur possible » alors qu’au Cap Ferret, pour La Belle Brocante, se dessine un « extérieur improbable » au bord de l’eau, comme sur le site historique du Cneai à Chatou où se trouvait la célèbre Maison flottante des Frères Bouroullec. Panorama des recherches menées par les artistes sur les questions de l’originalité, de l’archive, de la création industrielle, l’exposition ancre l’art contemporain et le design dans l’actualité technologique, sociale et économique.
Informations pratiques :
33970 Lège-Cap-Ferret

Venez à la rencontre de BAG_Bakery Art Gallery lors de la première édition de BAD+, nouveau salon d’art et de design contemporain à Bordeaux, au Hangar 14 du 7 au 10 juillet.
Rendez-vous incontournable de l’art contemporain, en plein cœur de Bordeaux, BAD+ proposera pendant 4 jours, une programmation artistique internationale et surprenante, de véritables espaces de rencontres, performances et d’échanges pour les collectionneurs, amateurs, passionnés et professionnels du monde de l’art.
Les artistes répresentés par Bakery Art Gallery :
Dalila Dalléas Bouzar
Saint georges et le dragon, 2022, 200x170cm
En réinterprétant les images de l’histoire algérienne, Dalila Dalléas Bouzar aborde la mémoire individuelle et collective dans Algérie Année Zéro (2012) ou Princesses (2015) ainsi que la vision fantasmée de l’Orient dans la série Femmes d’Alger d’après Delacroix (2012-18). Dans les séries Omar (2018) ou Saint-Georges et le dragon (2018) elle cherche à peindre des identités invisibles dans le champ des représentations dominantes d’hier et d’aujourd’hui.
Claire Malrieux
71 427 321 893 / Richesse, série Economie vibratoire, 2015, Generative Drawing
Le travail de Claire Malrieux se situe à la croisée des disciplines, données et traitements. Sa pratique du dessin
procède d’un intérêt prononcé pour les détails dont elle ne sait jamais véritablement à l’avance comment ils vont s’assembler car elle injecte ce qu’il faut d’aléatoire dans les forces qui régissent ses compositions aux infinies variations. L’énergie qui met ses œuvres en vibration émerge de bases de données qui participent à orienter le public dans de possibles interprétations.
François Mangeol
Panoptique modulable, 2022
Le travail de François Mangeol est présent dans certaines collections internationales publiques et privées dont celle du MAMCO – Genève (Suisse) ; du Fonds national d’art contemporain français FNAC-CNAP ; celle du Kaiser Kunstmuseen Krefeld (Allemagne) ou la Collection IMAGO MUNDI de Luciano Benetton (Italie).
Emma Picard
Brittany, 2022, graphite et encre sur papier phosphorescent, 30x42cm
Emma Picard vit et travaille en Bourgogne. Elle définit son travail artistique comme de la « sculpture collaborative ». Elle a collaboré avec des artisanes marocaines sur des voiles en feuilles-nervures, avec des réfugiées syriennes pour reconstruire symboliquement les architectures de la ville d’Alep, avec des non-voyants sur des versions en braille de Playboy magazine. Déborah Forever constitue un nouveau projet de travail avec des abeilles, soit environ 50000 « assistantes » par ruche.
Laurent Perbos
Diamonds Fly Away, 2018, 90x40x32cm
Pour Perbos, le décalage du quotidien et l’art de la citation soulignent l’avènement du copier-coller, du re-play, du rattrapage. L’artiste réalise ses dessins au papier carbone d’après Kandinsky ou Matisse, utilise des copies d’antiques et des animaux naturalisés (Diamonds fly away).
Guillaume Toumanian
Bruissements I, 2020, 61,5 x 48,5 cm
Guillaume Toumanian est né à Marseille en 1974. Il vit à Bordeaux et travaille à Paris.
Depuis une vingtaine d’années, c’est à la peinture qu’il se consacre entièrement. Une peinture vivante, mystérieuse, silencieuse, où se mêlent de grands paysages en mouvement et des huis clos intimes avec des personnages fuyants.
INFORMATIONS PRATIQUES:
Le lieu: Hangar 14, Quai des Chartrons, Bordeaux
Les horaires:
Vendredi: 12h – 21h
Samedi et Dimanche: 12h – 19h
Vues du stand de BAG_Bakery Art Gallery à BAD+ :
28.06.2022
Rendez-vous le mardi 28 juin chez BAG à 18h30 pour le premier Aperitivo de notre nouveau cycle Notre avenir est dans l’air. Embarquez pour une conférence animée par Christian Pallatier, tout en profitant d’un verre de vin et d’une dégustation de pain BAG 100% sans gluten, de fromage et de charcuterie.
Le dernier jour du monde (à votre avis, on s’enverra encore en l’air ?)
Réchauffement climatique, fin des ressources, surpopulation… Catastrophe(s) : quand l’art s’éclate !
L’état des lieux est cataclysmique : manque d’eau, de nourriture, de pétrole… et même fin possible de l’humanité. Un schéma relayé par les médias et les œuvres, justifié par l’histoire récente, illustré sur un schéma dépressif. Le monde de l’art montre un pessimisme parallèle aux scientifiques de la planète qui nous prédisent l’apocalypse. Pourtant, explique Cyril Dion dans Demain Le film, que « Les gens ne veulent plus qu’on leur dise que les choses vont mal. Tout va déjà trop mal ».
Susan Sontag dans La Photographie écrit quant à elle que « ces dernières décennies, la photographie engagée a au moins fait autant pour aiguiser la conscience que pour l’émousser ». Elle ajoute que « voir les photos de la souffrance ne renforce pas forcément la conscience ni la capacité de compassion. Cela peut aussi les corrompre. Les images paralysent. Les images anesthésient… ». Un point de saturation est atteint et il semblerait qu’il faille modifier l’angle du regard du plus grand nombre, qui « a appris à ne plus s’en faire et à aimer la bombe ! » comme le disait avec humour Peter Sellers dans Docteur Folamour !
Du coup, on s’éclate, on fait la fête pour mieux s’absenter ! On s’égare dans des paradis artificiels, on jouit de tout, partout ; on mange, on aime, on prie… On s’oublie en tentant de se retrouver soi-même et les autres, en quête de l’éternelle jeunesse – de l’LICN de Tristan Garcia). On régresse sagement devant les écrans qui se multiplient plus vite que les pains ! La télé-réalité devient l’ami de chacun et le jardinage, la cuisine et la décoration, nous occupe entièrement. Franchement l’art devrait être plus gai ! On finit même parfois par préférer aller voir un film d’amour ou une comédie… Panem et circenses, du pain et des jeux.
Cette première conférence dresse un bilan rapide des horreurs du monde, « l’artiste le dissèque, le décrypte, l’analyse et offre au passage des alternatives, souvent critiques, qui permettent de penser le réel » écrit Claire Moulène. Nous ne sommes pas des optimistes naïfs ! Une fois cela dit, nous avancerons…
C’est le lancement d’un nouveau cycle de conférences !
NOTRE AVENIR EST DANS L’AIR
L’Art du 21e siècle
Demain le film a été un déclic. Il a provoqué l’envie de poursuivre le travail des réalisateurs, Cyril Dion et Mélanie Laurent, et de chercher dans notre domaine, l’art contemporain, les solutions mises en œuvre par les artistes pour changer le cours des choses, imaginer et/ou construire un monde nouveau.
Chacun comprend les crises écologique, sociale et économique que nous traversons. Certains semblent désabusés et regardent l’avenir avec inquiétude ; d’autres provoquent les choses. « J’ai envie de montrer à la génération suivante qu’il est possible de sortir par le haut du 20e siècle, de ne pas céder à des formes de déséquilibres intellectuelles ou de se livrer complètement au monde contemporain, comme si l’époque avait nécessairement raison » déclarait récemment l’écrivain Tristan Garcia.
Les artistes participent activement de ces réflexions et dressent un constat souvent critique des dysfonctionnements du monde. Picasso a peint Notre avenir est dans l’air en 1912, à peine deux ans avant le déclenchement du premier conflit mondial. Fracturé à la manière cubiste, on y voit une pipe, le journal Le Matin et… un drapeau tricolore.
Pas question pour les artistes de rester à la marge des grands débats qui agitent la société : la démocratie, l’économie, l’écologie, l’éducation…
Mais si beaucoup d’œuvres montrent ce que l’être humain fait de pire, pour ces 8 prochains Aperitivos, nous avons décidé de montrer ce que l’être humain fait de mieux. Nous aborderons ces questions essentielles sans être candide ou développer un optimisme esthétique béat. Nous suivrons, pas à pas, ceux qui s’engagent, portent des messages de changement, de transition, offrent des visions positives et optimistes de l’avenir.
Cela nous entraînera sur de nouvelles pistes : est-il de la responsabilité de l’art d’innover et d’en- visager d’autres futurs ? Les artistes peuvent-ils changer le monde ? Quelles sont les formes, les effets et les conséquences de leur engagement ? Et nous spectateurs, quelle place nous reste-t-il pour agir ? Alors les artistes, à quoi ressemblera le monde de demain ?
Christian Pallatier
* Interview de Tristan Garcia à l’occasion de la sortie de son roman Sept (Prix du Livre Inter 2016)
INFORMATIONS PRATIQUES :
Début : 18h30
Entrée réservation billetterie : https://www.helloasso.com/
CONTACT :
Christian Pallatier
+336 12 08 59 54