Les artistes

chez BAG

Christophe Doucet

Christophe Doucet vit et travaille à Taller, dans les Landes. Son travail de sculpture mêle rêves, concepts, pulsions, traditions académiques, techniques de taille, assemblage, installation et dérision. Plus qu’une recherche de singularité, son approche vise à raviver des liens oubliés, à rétablir une continuité entre le réel et l’imaginaire, entre la fugacité de l’existence et les fondements intemporels qui la traversent. Il explore la substance profonde d’un monde élémentaire, nourri d’événements passés, mais toujours vivant et en perpétuelle transformation. Sa démarche traduit un refus de se figer dans une forme définitive — une volonté de rester en éveil, connecté au chaos originel d’où émerge toute création, et où elle doit sans cesse puiser sa vitalité.

Laurent Perbos

Barbara Schroeder 

Barbara Schroeder née à Kleve, Allemagne, en 1965, quitte les bords du Rhin en 1984 pour s’installer en Gironde. Formée sur les bancs de l’Université de Bordeaux III et à L’École d’Enseignement Supérieur d’Art de Bordeaux, elle y approfondit sa pratique de la gravure et obtient un Master I suivi d’un Master II soutenu en 1989 dans lequel elle se consacre aux Peintures du Mur de Berlin. Développant une pratique artistique pluridisciplinaire depuis lors, elle expose dans de nombreux musées, centres d’art contemporain et multiples galeries de France, d’Europe et dans d’autres pays plus éloignés (Afrique du Sud, Guatemala,…). En 2016, elle obtient le premier prix de la sculpture à l’Institut Culturel Bernard Magrez, avec une installation en porcelaine.

Laurent Perbos

Laurent PERBOS

Né en 1971 à Bordeaux, et vivant à Marseille. Héritier de l’art d’assemblage, il réutilise des objets produits par le sport et ses pratiques (balle de tennis, table de ping-pong, ballons, bicyclette…) et leur impose une nouvelle finalité de traitement dans la forme et la matière. Laurent Perbos entraîne le spectateur dans un monde imaginaire où les objets prennent vie grâce au contre-emploi qu’il leur inflige : Au-delà des aspects formels, je tente de faire des œuvres poétiques.

Laurent Perbos

Jean-Baptiste Hanak

 

Artiste français d’origine kabyle et Tchécoslovaque, JB Hanak propose un travail comparable par plusieurs aspects à son univers musical : très saturé, on y croise des influences disparates qui cohabitent par une intense compression. En plus d’être plasticien, Jean-Baptiste Hanak est un musicien de talent dont la carrière débuta en 2000, avec le duo de musique électronique dDamage.

Laurent Perbos

Emma PICARD

Emma Picard vit et travaille en Bourgogne. Elle définit son travail artistique comme de la « sculpture collaborative ». Elle a collaboré avec des artisanes marocaines sur des voiles en feuilles-nervures, avec des réfugiées syriennes pour reconstruire symboliquement les architectures de la ville d’Alep, avec des non-voyants sur des versions en braille de Playboy magazine. Déborah Forever constitue un nouveau projet de travail avec des abeilles, soit environ 50000 « assistantes » par ruche.

Emma Picard

François Mangeol

L’art de François Mangeol est empreint de références historiques, artistiques, littéraires mais aussi personnelles. L’entrelacs proposé par l’artiste est une invitation à la pérégrination mentale et intellectuelle.

Les œuvres de François Mangeol sont autant d’indices à saisir, jalonnant l’itinéraire que vous êtes libre de tracer. Une production qui se révèle dans les éclats d’une pratique dont l’implacable logique en constitue le fil rouge.

Emma Picard

Nicolas Daubanes

Nicolas Daubanes est né en 1983, il vit et travaille à Perpignan. En 2010, il obtient le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique de l’École des beaux-arts de Perpignan avec les félicitations du jury. Depuis 2008 et une première expérience en milieu carcéral au sein de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur, Nicolas Daubanes multiplie les expériences d’ateliers, de résidences d’artiste, de professorat en prison. Il ouvre à présent son champ d’action en allant vers d’autres espaces sociaux dit « fermés », ou encore « empêchés ». Il n’hésite pas à recréer des situations dans lesquelles il se met à l’épreuve, interrogeant ainsi plus largement les limites de l’existence et de la condition humaine.

Emma Picard

Thibault Franc

Thibault Franc est né en 1976 à Bordeaux. Philosophe de formation, il développe une œuvre plurielle mêlant peinture, écriture, assemblage et performance. Il puise dans les voyages, les arts martiaux, la botanique ou encore l’atelier partagé une manière de questionner notre rapport au monde. Son travail explore la fragmentation du réel, entre ironie, rituel et énergie brute. Depuis les Têtes volantes (2001) jusqu’aux performances de Poissonnerie d’art, en passant par les Pains Azymes, ses séries dessinent un parcours riche, marqué par le goût du détournement et des formes hybrides. À partir de 2010, il engage une démarche plus collective, entre commissariats et projets in situ.  Entre peinture réaliste, objets énigmatiques et récit fictionnel, l’œuvre de Thibault Franc compose une tapisserie du monde, à la fois étrange, poétique et traversée d’une vitalité indomptée.

Emma Picard

Olga Kisseleva

Les installations d’Olga Kisseleva, ses photographies, ses vidéos et ses peintures traitent du mélange des cultures, de la mixité des langages, des nouvelles technologies, de la mouvance des rapports sociaux.

L’œuvre d’Olga Kisseleva entremêle des actions qui se déroulent dans les milieux urbains ou en réseau avec des interventions dans les galeries et musées. Elle a été notamment présentée au Centre national d’art contemporain (Moscou, Russie), à l’ARC (Paris, France), à Kiasma (Helsinki, Finlande), au musée Reina Sofía (Madrid, Espagne), dans les biennales : Biennale de VeniseBiennale d’IstanbulBiennale de Dakar, Biennale de Tirana, Biennale de Rennes et Biennale de Moscou.

 

Emma Picard

Claire Malrieux

Le travail de Claire Malrieux se situe à la croisée des disciplines, données et traitements. Sa pratique du dessin procède d’un intérêt prononcé pour les détails dont elle ne sait jamais véritablement à l’avance comment ils vont s’assembler car elle injecte ce qu’il faut d’aléatoire dans les forces qui régissent ses compositions aux infinies variations. L’énergie qui met ses œuvres en vibration émerge de bases de données qui participent à orienter le public dans de possibles interprétations.

 

Malachi Farrell

« Artiste engagé, Malachi Farrell se présente volontiers comme un conteur, convaincu que l’art est à même de propulser des énergies. Régies par des systèmes très sophistiqués, ses œuvres possèdent une esthétique délibérément brute, dans un étonnant mélange des genres qui souligne l’aspect primitif de nos sociétés modernes et leur violence sous-jacente. Il réalise des œuvres mécanisées et sonores qui forment de véritables spectacles fonctionnant en totale autarcie. Un théâtre de machines dont les scènes très spectaculaires impliquent littéralement le spectateur. Malachi Farrell dénonce dans son travail un monde soumis à la standardisation répétitive et qui se livre à son auto-destruction programmée. Un monde souvent absurde et grave relaté par l’artiste sur un ton pourtant burlesque, avec une énergie comique et un sens de la caricature rappelant l’esprit des cartoons. »

Centre de Création Contemporaine Olivier Debré

Pierre Grandclaude 

« Diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges, Pierre Grandclaude travaille et révèle certaines béances de l’Histoire, dans une remarquable précision graphique. Les temporalités contemporaines sont revisitées par le travail du dessin, qui amène dans l’image, par sa durée de réalisation et son format, une relecture critique de l’Événement. Celui-ci est morcelé, recomposé, scénarisé sur de nouveaux points de vue, et il s’inscrit alors dans une histoire qui s’émancipe de sa linéarité. Le travail de Pierre Grandclaude, qu’il se situe dans la photographie, le dessin, la vidéo ou l’édition, est un précipité complexe de nos troubles d’aujourd’hui, une invitation à considérer notre contexte social et politique comme un enjeu d’engagement et d’émancipation plastique. »

Éric Aupol

Karine Falleni

L’artiste franco-italienne Karine Falleni travaille autour de la documentation du mouvement. À la manière d’une notation, ses traces constituent un langage en constante évolution à travers l’exploration des matériaux. Elle est fascinée par la ligne et par sa capacité à communiquer dans sa plus grande simplicité. C’est le processus du mouvement qui nourrit sa pratique. Ses œuvres sont une étude du moment présent à travers le geste tracé. Falleni a effectué ses études de premier cycle à la School of Visual Arts de New York, puis a obtenu un Master of Fine Arts à l’université de Stony Brook, également à New York, avec une bourse au mérite. Elle a exposé ses œuvres à l’international, notamment au Heckscher Museum of Art à New York et à la Bibliothèque d’Alexandrie au Caire, en Égypte. Elle réside aujourd’hui à Tucson, en Arizona, où le calme et la solitude du désert inspirent sa pratique.

Vincent Cruège

« Vincent possède une qualité rare : celle de savoir allier le travail de ses mains dans des domaines aussi variés que la viticulture et la peinture. Mais ces deux univers sont-ils vraiment opposés ? Je ne le pense pas. Le travail de la terre est un labeur noble. Après une genèse semée d’obstacles et d’incertitudes, il nous conduit à un bonheur terrestre qui éveille les papilles et alerte les sens. Il en va de même pour l’Art, qui éblouit notre regard, pénètre nos pupilles et, par une alchimie que seul un être habité de grâce peut maîtriser, vient émouvoir notre cœur. Laissez-vous donc emporter dans l’univers de Vincent Cruège, une œuvre solaire, minérale et pleine de couleurs. »

– Jean Claude Rainaud – Artist – july 2022 – 

Erwan Keruzoré 

« Je connais Erwan Keruzoré depuis des années. À la fois ami et artiste, son travail de sculpteur, marqué par une utilisation d’éléments rudéraux, c’est-à-dire d’objets de rebut réhabilités par sa main en des assemblages provocateurs, m’avait interpellé par sa qualité formelle. Puis, il y a eu sa rencontre avec le graveur du 17e siècle, Jacques Callot, conteur extraordinaire par son expression graphique des heurts et misères de la guerre de 30 ans, rencontre qui a fasciné Erwan à tel point que lui est venue tout naturellement la volonté de revisiter, à sa manière cette œuvre. On ne peut que saluer le résultat de cette démarche maîtrisée qui constitue une véritable exploration du sentiment de Révolte, sentiment qui, on le sait, est le Ferment même de la Résistance. Avec impertinence parfois, mais toujours avec compassion pour ces Figures de la Misère, Erwan conte à son tour une histoire où il est question d’hommes et de femmes debout. »

 Yanitza Djuric, Droit dans ses Guenilles, 2017

Sonja Jokiniemi

Sonja Jokiniemi (née à Kuopio, Finlande) travaille comme chorégraphe, performeuse et artiste. Jokiniemi est basé à Helsinki, en Finlande et à Lausanne, en Suisse. Elle est diplômée du programme d’arts de la scène du DAS Theatre d’Amsterdam en 2013 et d’un BA en danse contemporaine du Laban Centre de Londres. De plus, elle a terminé une étude en thérapie par les arts expressifs de l’Institut Inartes à Helsinki 2020.

Les œuvres de l’artiste se situent à la croisée des performances, des dessins et des textiles, où les dessins jouent un rôle important dans la scénarisation des performances ainsi que dans les scénographies ou les installations. Une grande partie de son travail est enracinée dans la quête de la narration, des systèmes linguistiques et de la relationalité haptique – appelant à des façons alternatives de parler, à la formation de connaissances et à la re-systématisation des valeurs du langage et de la perception.

Institut finlandais, Sonja Jokiniemi