Le poirier, la lune et l’arrosoir
Gargarismes
Dans le cadre de la 10e édition des Rencontres internationales de micro-éditions, fanzines, multiples ZINEFEST#10, BAG accueille l’exposition « Le poirier, la lune et l’arrosoir » de Gargarismes.
ZINEFEST #10
__rencontres internationales de micro-éditions, fanzines, multiples__du 4 au 9 juillet 2023 à Bordeaux
__évènement organisé par l’association Disparate, Bordeaux
Vernissage « Le poirier, la lune et l’arrosoir »
__jeudi 6 juillet 2023
__à 17h
__en présence des artistes Pierre Faedi et Margaux Meissonnier (Gargarismes) et de l’association Disparate
__côté galerie – 44, rue Saint-François – Bordeaux
Tous les soirs, le poirier retrouve la lune au même endroit pour boire la spécialité de l’arrosoir. Alors qu’iels discutent et se remplissent, iels imaginent un endroit qui n’existerait que dans les contrées de la nuit, un lieu où se croiseraient les rêves de l’un et de l’autre. Cette conversation oubliée puis réitérée à chaque crépuscule prend pour une fois forme ici : un dialogue de dessins entre Margaux Meissonnier et Pierre Faedi témoignant de la balade nocturne d’un astre et d’un arbre fruitier.
Créé en 2014 par Pierre Faedi, Gargarismes est une structure de micro édition qui œuvre dans le champ de l’illustration, de la bande dessinée et de la musique (via le micro label Urin Gargarism Records). Gargarismes édite et collabore avec des auteur.ices/illustrateur.ices et imprime ses productions au duplicopieur Riso et/ou en sérigraphie. Les supports de publication sont multiples, affiches, cartes postales, livres, disques ou encore cassettes audio. L’atelier à élu domicile depuis fin 2019 à Garage COOP au port du Rhin (Strasbourg).
Pierre Faedi
Margaux Meissonnier
Margaux Meissonier est diplômée des Arts décoratifs de Strasbourg. Elle vit et travaille à Strasbourg comme dessinatrice. Sa première bande dessinée « Erstein Costis » a été publiée aux éditions Magnani. Elle a été en résidence au Festival de Bande dessinée de Colomiers en 2017 et au Festival Fumetti de Nantes en 2019.
ZINEFEST#10 par l’association Disparate
Depuis 2014, le ZINEFEST est un moment fort pour Disparate. Organisé la première semaine de juillet, ce festival unique en son genre nous permet de rassembler une fois par an des dizaines d’éditeur.ice.s indépendant.e.s “chez nous”, de montrer un paysage graphique, littéraire, éclectique et foisonnant au public bordelais. Chaque année, plus d’une cinquantaine d’invité-e-s venu-e-s de partout en France et de l’étranger viennent partager leur passion du livre et du “do it yourself” pendant 6 jours. Au programme : un salon d’éditeur.ice.s indépendant.e.s mais également des expositions, des rencontres, des ateliers, des projections et des concerts.
Le Zinefest est un évènement organisé par l’association DISPARATE.
Avec le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine et la Ville de Bordeaux.
L’ASSOCIATION DISPARATE
Depuis 2013, l’association Disparate s’emploie à proposer au public des temps de rencontres et des actions autour du livre fait main. À travers sa librairie dédiée à la micro-édition, aux fanzines et aux multiples, l’association diffuse et promeut des œuvres aussi éclectiques que confidentielles.
Tout au long de l’année, Disparate propose des ateliers, des formations et des rencontres autour du livre auto-produit, afin de faire connaître cette pratique artistique et faciliter l’accès à ce moyen d’expression.
Au mois de juillet, l’association organise le Zinefest, un festival entièrement dédié au livre fait main pendant lequel des artistes venu.e.s des quatre coins de la France et de l’étranger viennent partager leurs créations.
Son fonctionnement est associatif et tente de développer une économie créative, solidaire et collaborative.
Olga Kisseleva
E D E N – DANCING DATA
mardi 13 juin 2023 à 18h – côté galerie
Olga Kisseleva, artiste française pluridisciplinaire, aborde son travail de la même manière qu’un.e scientifique. Son concept E D E N ( Ethical Durable Ecology Nature ) au cours duquel elle a entamé une importante recherche artistique et scientifique sur les arbres indigènes australiens, et en particulier sur le pin Wollemi, se concrétise chez BAG avec E D E N – DANCING DATA. La conférence, performance et installation vidéo placent la danse et la communication des arbres au coeur du sujet en présentant la traduction de la communication des arbres dans un langage de notation de la danse.
E D E N – DANCING DATA
__conférence performative par Olga Kisseleva
__mardi 13 juin 2023 à 18h
__côté galerie – 44 rue Saint François – Bordeaux
__commandée et produite par FORM Dance Projects
__en association avec l’Institut MARCS pour le cerveau, le comportement et le développement
et l’Institut Hawkesbury pour l’environnement (Université Western Sydney).
Le pin Wollemi, « dinosaure végétal »
E D E N (Ethical Durable Ecology Nature) est un concept créé par Olga Kisseleva, une artiste française pluridisciplinaire qui utilise la vidéo, la réalité virtuelle immersive et l’IA pour créer des installations artistiques et des performances à grande échelle. Avec E D E N, Olga Kisseleva cherche à réinventer avec l’art et la technologie les approches scientifiques traditionnelles des questions environnementales, notamment la survie des arbres. Avec deux objectifs en tête, l’écoute et la réparation, elle utilise l’expérimentation artistique comme moyen de protection et de prévention. Par la capture de données du monde végétal traité comme un être vivant et communicant, elle conçoit des interprétations artistiques qui deviennent une métaphore vivante d’un réseau biologique. Dans « E D E N : The cries and Whispers of Trees » présenté à la Triennale Echigo-Tsumari 2018, elle a mis en relation le pin Wollemi d »Australie, menacé, avec des arbres anciens du Japon et de Paris pour soutenir leur survie en « s’écoutant les uns les autres ». Avec les outils qu’elle a imaginés, Kisseleva relie les arbres aux arbres, les arbres aux humains, les arbres aux souvenirs.
E D E N – DANCING DATA (titre provisoire) fait suite à la résidence de Kisseleva à Sidney Artspace et à Bundanon en 2019, au cours de laquelle elle a entamé une importante recherche artistique et scientifique sur les arbres indigènes australiens, et en particulier sur le pin Wollemi, l’une des plantes les plus anciennes et les plus rares au monde, et le retour le plus spectaculaire de l’histoire naturelle. L’œuvre commandée à FORM, réalisée en collaboration avec l’Institut MARCS pour le cerveau, le comportement et le développement et l’Institut Hawkesbury pour l’environnement, sera la première incarnation de son concept, plaçant la danse au cœur d’une nouvelle œuvre participative à grande échelle directement écrite par les arbres. La performance et l’installation vidéo s’inspireront de la traduction de la communication des arbres dans un langage de notation de la danse, tel que Laban, Eshkol-Wachman Movement Notation (EWMN), ou tout autre langage de notation chorégraphique que les artistes collaborateurs pourront choisir de travailler.L’œuvre est développée en collaboration avec cinq chorégraphes australiens de premier plan basés à Sydney, Cloé Fournier, Raghav Handa, Rhiannon Newton, Ryuichi Fujimura et Vicki Van Hout, en association avec des scientifiques de l’Institut MARCS et de l’Institut de l’environnement de Hawkesbury. L’artiste vidéo australien Sam James rejoindra l’équipe artistique aux côtés de la chorégraphe principale, le Dr Julie-Anne Long, qui facilitera le processus de collaboration.
Olga Kisseleva
Olga Kisseleva, collecte de données
Olga Kisseleva travaille principalement dans les domaines de l’installation, de la science et de l’art médiatique. Son travail fait appel à différents médias, notamment la vidéo, la réalité virtuelle immersive, l’IA, la performance, les installations artistiques à grande échelle et les expositions interactives. Olga Kisseleva aborde son travail de la même manière qu’un scientifique. Une anomalie détectée au cours d’une procédure ou dans le fonctionnement d’une structure l’oblige à formuler une hypothèse, afin d’expliquer la complication en question et, dans la mesure du possible, de proposer une solution au problème. Elle détermine alors les compétences nécessaires à la poursuite de l’étude correspondante et commande la recherche. L’artiste fait appel aux sciences exactes, à la biologie génétique, à la géophysique, mais aussi aux sciences politiques et sociales. Elle procède à ses expériences, calculs et analyses, en respectant strictement les méthodes du domaine scientifique concerné. Son hypothèse artistique est ainsi vérifiée et approuvée par une méthode strictement scientifique.
Dans chacun des projets d’Olga Kisseleva, à chaque étape de son développement, depuis l’ébauche initiale (lorsque le contexte est pris en considération), jusqu’au moment où sont réunies les indications permettant aux propositions esthétiques de voir le jour, une ligne est tracée sur laquelle s’inscrivent les différents éléments convoqués. Cette manière d’aborder les lieux et les personnes permet à l’artiste d’adopter une position inhabituelle, une sorte d’implication consistant à interroger, à heurter ou à mettre à l’épreuve les éléments constitutifs de la réalité d’une situation dans laquelle elle peut emprunter de nombreuses médiations, des supports et des modes de représentation aussi divers que les situations elles-mêmes. Mais elle implique toujours, pour le spectateur comme pour l’artiste, une certaine fidélité à un mot d’ordre – la vigilance – renvoyant à un principe de responsabilité, et impliquant l’établissement de relations ouvertes entre les différents éléments mis en jeu par les propositions esthétiques.
Olga Kisseleva est une artiste de renommée internationale. Elle a notamment exposé au Musée d’art moderne (Paris, France) : Musée d’art moderne (Paris, France), KIASMA (Helsinki, Finlande), Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia (Madrid, Espagne), La Fondation Cartier pour l’art contemporain (Paris, France), Centre Georges Pompidou (Paris, France), Musée Guggenheim (Bilbao, Espagne), Art Institute (Chicago, USA), Centre national d’art contemporain (Moscou), Musée du Louvre (Paris), ainsi que la Biennale de Dakar (2002), la Biennale de Tirana (2003), la Biennale de Moscou (2011), la Biennale d’Istanbul (2013), la Biennale de Berlin (2014), la Biennale de Venise (2015). ..
Les œuvres d’Olga Kisseleva font partie des collections de 25 musées les plus importants, comme le Centre Pompidou (Paris, France), la Fondation Louis Vuitton (Paris, France), le ZKM (Karlsruhe, Allemagne), le Musée d’art moderne de Moscou (Moscou, Russie), le Centre national d’art contemporain (Moscou, Russie), le MOMA (New York, États-Unis).