Everytime we fall

Jonathan Hindson

24.11.2023 – 20.01.2024

 

Exposition réalisée dans le cadre des Rainbow Seasons, les saisons sud-africaines de Bordeaux 2023-2024, à l’occasion du 10e anniversaire de la mort de Nelson Mandela, le 5 décembre 2013.

Galerie Modernista
__la galerie est invitée à présenter des pièces uniques en contrepoint des œuvres de la série Papillons, produites spécifiquement par Jonathan Hindson pour l’exposition

__du 24.11.2023 au 20.01.2024

__Designers : Joaquim Tenreiro, Sergio Rodrigues, Zanine Caldas, Jorge Zalszupin.

Vernissage « Everytime we fall »

__vendredi 24 novembre 2023

__à 17h30

__en présence de l’artiste Jonathan Hindson

__côté galerie – 44, rue Saint-François – Bordeaux

Jonathan Hindson (1963) vit et travail à Bordeaux.
Après des études aux beaux-arts de Bordeaux, il exerce divers métiers dans différents domaines liés à l’image : photogravure, graphisme, 3D (imagerie fixe et animation) tout en menant son travail d’artiste. Il a participé à de nombreuses expositions tant personnelles que collectives. Jonathan à longtemps travaillé sur le paysage et la cartographie avant d’intégrer la photographie et l’imagerie numérique à sa peinture. En 2013, Jonathan Hindson est retourné en Afrique du Sud, son pays de naissance, les travaux qu’il présente sont issus de ce voyage.

 » Je suis né en Afrique du Sud. J’y ai vécu au sein d’une famille normalement dysfonctionnelle avec mes frères et des demi-frères et sœurs, plus âgés, nés du premier mariage de mon père. Quand mes parents se sont séparés, ma mère a pris ses trois enfants et s’est installée en France où elle ne connaissait personne et ne parlait presque pas la langue ; mes frères et moi non plus. Mon père est resté en Afrique du Sud. Les photos dans la valise racontent cette séparation, l’histoire de sa famille et d’un pays, qui ont, un jour, amené ma mère à partir.

Au commencement, il y avait une grosse valise remplie de photos de famille, héritée de ma mère. Elles n’étaient plus les témoignages vivants de ma vie ; elles ressemblaient à des reliques, parfois des énigmes, des signaux fragiles de mon passé. C’est ainsi que j’ai commencé à les envisager comme des papillons dans des vitrines au Muséum d’histoire naturelle. Des traces d’une vie que je voulais protéger, mais que je pouvais désormais laisser derrière moi en me contentant de ce que ma mémoire me proposait. L’immuable de la photographie est, paradoxalement, ce qui nous en éloigne, car nos souvenirs, eux, évoluent.   »